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Mon Âme Bénis l'Eternel !

Qu’est-ce que la VÉRITÉ?

Qu’est-ce que la VÉRITÉ?

 

1
Qu’est-ce que la VÉRITÉ?
Lorsque Pilate se vit contraint d’examiner le dossier JÉSUS de NAZARETH. Il
voulut d’abord s’assurer que l’inculpé n’était pas un agitateur politique susceptible de
nuire à l’empereur, c’est pourquoi il lui a posé d’emblée cette question : « 33 Es-tu le roi
des Juifs? … » (Jean 18, 33)
Jésus répondit que son royaume n’avait rien à voir avec ce monde. Sans très bien
comprendre de quel royaume il voulait parler, Pilate lui dit : « 37 Ainsi donc, tu es roi? »
(Jean 18, 37) (Jésus devait lui paraître un rêveur inoffensif qui prenait ses chimères pour
des réalités.) Jésus lui répondit avec majesté :
« 37 Tu le dis, je suis roi. Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre
témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix. »
Pilate lui dit : « 38 Qu’est-ce que la vérité? » (Jean 18, 33-38)
Le Romain avait entendu parler d’opinions philosophiques et religieuses plus ou
moins accréditées. Ce n’était pas la première fois qu’il rencontrait un sage qui prétendait
détenir les clefs de la Vérité. Mais la Vérité, qu’est-ce que c’était? Qui donc la
connaissait? Y avait-il même une Vérité?
Et après avoir posé cette question désabusée, il sortit.
Lorsque nous lisons ce passage de l’Évangile de Jean, il nous est très facile de
nous mettre à la place de Pilate. Nous pouvons même dire qu’il y a dans son attitude un
reflet de notre âme; car lequel d’entre nous n’a pas posé cette question d’une manière ou
d’une autre, sous une forme ou sous une autre?
Que ce soit par cynisme, que ce soit par désespoir ou par scepticisme, ou même
par esprit de recherche, nous avons tous déjà demandé :

 

“Qu’est-ce que la Vérité? Où est
la Vérité? Qui connaît la Vérité?”
UNE CERTITUDE
En effet, dans la question de Pilate, il y a toute l’incertitude amère des hommes. Et
ici, nous touchons au coeur du problème. Car le drame de l’homme de tous les temps c’est
son inquiétude en face des incertitudes de la vie; en face des grandes questions que pose
son existence et qui demeurent sans réponse véritable. Il ne possède qu’une seule
certitude; celle de la mort. Et c’est là sa plus grande angoisse, même s’il ne veut pas se
l’avouer.
Alors à quoi va-t-il s’accrocher? Sur quoi va-t-il s’appuyer? Dans quelle direction
va-t-il orienter sa vie?
2
LA CONFIANCE ET LA SÉCURITÉ
Car c’est là la force essentielle de la vérité. Le mot vérité désigne ce qui est fixe,
inébranlable; quelque chose de définitif qui suggère la constance, la fidélité et la loyauté
(voir Hébreux 13, 8). C’est le contraire de ce qui est variable, capricieux, changeant.
C’est surtout le contraire de l’hypocrisie, de la fausseté et du mensonge. La vérité fait
naître dans le coeur de celui qui la rencontre deux sentiments rares et précieux : la
confiance et la sécurité.
Mais dans quel milieu l’homme doit-il vivre? Autour de lui les hommes portent
un masque. Ils ne font que paraître au lieu d’être. Et ce qu’ils sont en réalité, (pour ne pas
dire en vérité) est loin d’inspirer confiance et sécurité. L’apôtre Paul brosse un tableau
sombre de l’humanité, extraordinairement révélateur. On dirait que son projecteur est
braqué sur notre 21ième siècle. Il dénonce l’égoïsme des hommes, leur soif d’argent, leur
orgueil. Il les décrit comme rebelles, ingrats, irréligieux, insensibles et cruels; emportés,
hautains, aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l’apparence de la piété mais reniant ce qui
en fait la force (2 Timothée 3, 1-5). Ce n’est certes pas là le règne de la Vérité.
Alors il interroge la science. Mais n’est-elle pas elle-même essentiellement
tâtonnements et expérimentations
Que Sommes-nous? Jean Rostand dit à cet égard : “Que sommes-nous? Qu’est-ce
que l’homme? Que représente-t-il dans l’ensemble des choses? Qu’est-ce qu’une vie
humaine? Qu’est-ce qui s’efface de l’univers quand périt un individu? Je n’hésiterai pas à
dire que, s’agissant de ces problèmes, j’aurai traversé l’existence dans un état
d’incompréhension effarée. Les indications maigres et clairsemées que la science peut
nous fournir à cet égard composent un étrange tableau à la Rembrandt, où quelques
flaques de lumières ne font que mieux accuser la superficie des noirceurs.” (Jean Rostand
– Ce que je crois).
La science n’est donc pas la solution, pas plus que la politique ou la philosophie
qui sont autant de labyrinthes inextricables et désespérants.
Il arrive alors que l’homme se fabrique sa propre vérité. Il évite de penser à
l’inévitable; se trace une ligne de conduite approximative qu’il modifiera à loisir et finit
par s’étourdir dans le travail, ou dans le plaisir. Il arrive aussi, et c’est le cas le plus
fréquent, qu’il se réfugie dans une carapace d’indifférence et de fatalisme. Après avoir
été trompé par les autres, il finit par se tromper lui-même par de faux raisonnements. Je
ne sais plus qui a dit : “Si je déployais autant de fourberie à tromper les autres que pour
me tromper moi-même, je serais le dernier des scélérats.”
Ainsi, après avoir consulté les autres, après avoir interrogé la science, après s’être
finalement réfugié en lui-même, l’homme enregistre un échec sur toute la ligne dans sa
recherche de la vérité.
3
« …Croyez en Dieu, et croyez en moi. » (Jean 14, 1)
Il lui reste cependant un espoir. C’est d’examiner, ne serait-ce qu’une fois, mais
très sérieusement, très loyalement, très objectivement, les affirmations d’un certain Jésus
de Nazareth.
« 46 Je suis venu comme une lumière dans le monde, afin que quiconque croit en
moi ne demeure pas dans les ténèbres. » (Jean 12, 46)
« 25 Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il
serait mort; » (Jean 11, 25)
« 28 Ne vous étonnez pas de cela; car l’heure vient où tous ceux qui sont dans les
sépulcres entendront sa voix, et en sortiront. 29 Ceux qui auront fait le bien
ressusciteront pour la vie, mais ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour le
jugement. » (Jean 5, 28-29)
« 1 Que votre coeur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi. 2 Il y a
plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n’était pas, je vous l’aurais dit.
Je vais vous préparer une place. 3 Et, lorsque je m’en serai allé, et que je vous aurai
préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous
y soyez aussi. » (Jean 14, 1-3)
… ET SI C’ÉTAIT VRAI!
Quel sort réservera-t-on à ces déclarations stupéfiantes? Quelle sera notre attitude
à leur égard? Car elles s’adressent à chacun de nous. Elles nous concernent tous
directement. Nous pouvons, comme beaucoup, raisonner de telle sorte que ces paroles ne
nous atteignent pas. Mais supposons un instant que Jésus ait dit la vérité? Si c’était vrai
tout ce qu’il a dit… Tous ce qu’il a promis…
« Je suis le chemin… »
C’est une direction, une orientation, un itinéraire, une progression, un but.
« Je suis la vérité… »
C’est une certitude, un roc. Une doctrine qui vaut la peine qu’on s’y attache.
« Je suis la vie… »
C’est toute l’existence, présente et future. (Jean 14, 6)
Rien ne manque. Tout est là pour satisfaire aux besoins les plus profonds de
chacun de nous. Il l’a dit lui-même :
4
« 34 Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui
croit en moi n’aura jamais soif. » (Jean 6, 34)
… ET SI C’ÉTAIT VRAI!
Par notre attitude indifférente et rebelle nous le traitons comme s’il était un
affreux menteur, un trompeur, un séducteur de petites gens. Mais ceux qui l’ont connu,
ceux qui l’ont vu, qui l’ont entendu, ont témoigné qu’il n’y avait en lui aucune fourberie,
aucune fraude, aucune duplicité (I Pierre 2, 22; I Jean 3, 5). Ils sont allés mourir pour lui,
car ils savaient que ce qu’il avait dit était la vérité. Ils sont morts en toute sécurité et en
toute confiance.
Jésus se présente à nous comme « 32 le vrai pain du ciel; » (Jean 6, 32) comme
le vrai cep (Jean 15, 1). Le témoin fidèle et véritable de l’Apocalypse, c’est lui
(Apocalypse 3, 14).
Ne commence-t-il pas la plupart de ses discours par une expression qui le
caractérise : « En vérité, en vérité, je vous le dis… »
« Conduis-moi! »
La vérité est donc venue de Dieu. Elle ne pouvait pas venir de l’homme, car elle
ne réside pas en lui. Mais les hommes ne se sentent pas attirés par cette vérité-là. Ils
préfèrent leur vérité à eux, plus confortable, plus accommodante, qui les conduira de
ténèbres en ténèbres. Il faut renier tout orgueil pour prier comme David :
« 5 Conduis-moi dans Ta Vérité. » (Psaumes 25, 5)
Les solutions que propose le Christ paraissent trop simplistes à nos esprits
intoxiqués d’intellectualisme et nous répugnons à passer par l’humble petite porte de la
sagesse qui mène à la vérité en Christ. “Plus nous touchons au sublime, au divin, à
l’inexplicable, plus nous avons besoin de posséder cette science des saints : la
simplicité.” (Suzanne Der)
Le fait est que Jésus nous a laissé un message au sujet duquel il a tenu à nous
dire :
« 49 Car je n’ai point parlé de moi-même; mais le Père, qui m’a envoyé, m’a
prescrit lui-même ce que je dois dire et annoncer. 50 Et je sais que son commandement
est la vie éternelle. C’est pourquoi les choses que je dis, je les dis comme le Père me les a
dites. » (Jean 12, 49-50)
« 40 Moi qui vous ai dit la Vérité que j’ai entendue de Dieu. » (Jean 8, 40)
Lorsque Jésus pria le Père en faveur de ses disciples, il dit…
5
« 17 Sanctifie-les par la Vérité : Ta Parole est la vérité. » (Jean 17, 17)
Ta Parole est la Vérité!
Voilà la réponse définitive à la question de tous les Pilates que nous sommes. TA
PAROLE EST LA VÉRITÉ, mais non pas une vérité abstraite et philosophique. Il s’agit
d’une vie qui nous pénètre. Pierre dit qu’elle est vivante et permanente (1 Pierre 1, 23).
C’est un chemin que nous pouvons suivre fidèlement, avec confiance et sécurité. C’est le
roc sur lequel nous pouvons bâtir notre maison. Tout le reste n’est que sable, voué à la
ruine à plus ou moins longue échéance.
« 35 Le ciel et la terre passeront, » a dit Jésus, « 35 mais la Parole de Dieu
demeure éternellement. » (Matthieu 24, 35)
Puissions-nous tous retrouver cette sagesse élémentaires que possédait David
lorsqu’il chantait :
« 97 Combien j’aime ta loi! Elle est tout le jour l’objet de ma méditation. »
« 105 Ta Parole est une lampe à mes pieds, et une lumière sur mon sentier. »
(Psaume 119, 97.105)

 



15/12/2011
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