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Mon Âme Bénis l'Eternel !

Le témoignage de Joseph Tremblay ancien prêtre de l'Eglise Catholique


Le témoignage de Joseph Tremblay ancien prêtre de l'Eglise Catholique

 

Introduction :

Dieu est capable de sauver n'importe qui, n'importe quand et

n'importe où, quelque soit l'endroit où la personne se trouve, quelque soit
l'état dans lequel elle se soit engagée, quelque soit la race à laquelle elle
appartienne. Dieu est capable, aujourd'hui encore de sauver quiconque veut bien
se repentir et se confier en Jésus-Christ pour son salut. Mon expérience
personnelle en est un exemple.

Le tout débuta en 1964 au Chili, pendant que j'étais
missionnaire dans la Congrégation des Oblats de Marie Immaculée, et eut son
dénouement au Canada en 1966. Qu'est-ce qui arriva entre ces deux dates? Le
salut de mon âme!

Depuis longtemps, Dieu me cherchait et me poursuivait. Et moi
je voulais bien me donner à lui aussi. Je pensais bien l'avoir déjà fait en
étant membre de la religion dans laquelle j'étais né. Et voilà qu'un jour Dieu
m'ouvrit les yeux, me faisant comprendre mon péché et Son propre moyen de salut
à lui. Commet cela s'est-il passé? C'est ce que j'essaie d'expliquer dans les
quelques lignes qui suivent...

Je suis né au Québec, Canada, en 1924. Mes parents m'ont
inculqué depuis ma tendre enfance un grand respect pour Dieu ainsi qu'un intense
désir de Le servir du mieux que je pourrais. Et je voulais tout Lui consacrer
afin de lui plaire le plus possible, selon les mots mêmes de l'Apôtre Paul qui a
écrit: « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos
corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre
part un culte raisonnable » (Romains 12.1).

C'est donc pour lui plaire que je lui consacrai ma vie dans
l'état religieux et sacerdotal. Après plusieurs années d'étude, je fus ordonné
prêtre près de Rome en Italie. Un an plus tard, j'étais envoyé comme
missionnaire en Bolivie et au Chili, où je travaillai pendant plus de 13 ans.
J'aimais beaucoup ce genre de vie; j'essayais de faire face à mes
responsabilités le mieux que je pouvais, jouissant de l'amitié de tous mes
compagnons de travail. Même s'ils regardaient avec une certaine ironie mes goûts
prononcés pour l'étude de la Bible, cependant leurs invitations à partager avec
eux mes découvertes me prouvaient leur approbation. Certains m'appelaient même:
« Joe la Bible »! Mais je savais que, malgré l'ironie cachée derrière cette
appellation, ils m'enviaient. Mes paroissiens eux-mêmes appréciaient ce
ministère de la Parole de Dieu; ils organisèrent un club de l'étude de la Bible
à domicile; ce qui m'obligea à étudier sérieusement la Bible, tant pour me
préparer à ces réunions improvisées que pour charpenter mes sermons
dominicaux.

Dieu commence à déranger mes idées
L'étude de la Bible qui,
jusque là, était un « hobby » pour moi, devint bien vite une obligation
professionnelle. Je me rendis compte que les vérités qu'elles contenaient
étaient beaucoup plus claires que je pensais; et, d'un autre côté, je découvris
que beaucoup de dogmes que j'avais étudiés en étaient absents! Ces études de la
Bible que je faisais me démontrèrent que je ne connaissais pas la Bible!


Alors, je commençai à parler à mes supérieurs d'aller étudier la Bible
quand ce serait mon tour de prendre des vacances. Entre-temps, les jésuites à
Antofagasta m'invitèrent à enseigner la Bible à l'École Normale de l'Université
qu'ils dirigeaient. Je ne sais comment ils apprirent mon intérêt pour la Bible!
Malgré mon manque de préparation, j'acceptai l'invitation, sachant que cette
nouvelle responsabilité allait me forcer à étudier sérieusement la Parole de
Dieu.

Théologie
bouleversée
Que d'heures, de nuits et de jours furent consacrés à

la préparation de mes cours, de mes réunions, de mes sermons! Pour m'aider à
garder un bon moral durant mes heures de lectures et mes études, je m'étais
habitué à écouter de la musique. On m'avait donné un petit transistor, par
l'intermédiaire duquel je pouvais écouter les plus beaux concerts sans avoir à
tourner mes disques. C'est ainsi qu'un jour je me rendis compte que c'étaient de
beaux cantiques religieux qui me parvenaient. J'entendais le mot « Jésus » à
travers de temps en temps, pendant que je lisais la Bible ou des commentaires.
L'ambiance était vraiment propice. Mais ces cantiques durèrent peu. Ils furent
remplacés par une sorte de lecture de la Bible. Et le dernier verset qui a été
lu a attiré fortement mon attention: « Celui qui n'a point connu le péché, il
l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de
Dieu » (2 Corinthiens 5.21). C'est sur ce verset que le sermon qui suivit fut
basé.

Tout d'abord je fus tenté de changer de poste, car il me
dérangeait beaucoup d'entendre parler pendant que j'étudiais. Et, en plus, je me
disais: « Qu'est-ce que ce ministre peut bien avoir de bon à m'enseigner? Moi!
Avec tous mes grades, je peux lui en montrer! » Mais, après une courte
hésitation, j'optai pour écouter ce qu'il avait à dire. Et vraiment, j'appris
des choses merveilleuses sur la personne de Jésus-Christ! J'étais même rempli de
confusion, sachant que je n'aurais sans doute pas pu en faire autant. Il me
semblait que c'était Jésus qui me parlait, qui était là devant moi. Et combien
peu je le connaissais ce Jésus, qui pourtant faisait le sujet de mes pensées, de
mes études! je le sentais loin de moi...

C'était la première fois que ce sentiment venait à mon esprit,
concernant Jésus. Il me parut comme un étranger à ma vie. Il me semblait que
tout mon être n'était qu'un vide, autour duquel j'avais monté tout un
échafaudage de principes et de dogmes théologiques, bien beaux, bien charpentés,
bien illustrés... mais qui ne touchaient pas mon âme, et qui n'avaient pas
changé mon être. Je sentis un vide immense en moi! Et, en dépit du fait que je
continuais à étudier et à me gorger de lectures, de prières et de méditations,
ce vide allait grandissant chaque jour davantage. Je continuai à écouter à ce
même poste tous les programmes que je pouvais. Et j'appris que cela venait de
Quito, Équateur. C'était HCJB. J'appris aussi que, ce poste était exclusivement
consacré à prêcher l'Évangile dans le monde entier. Parfois j'étais vraiment
touché par tout ce que j'entendais. Et j'écrivais au poste directement pour les
remercier et leur demander des renseignements.

Salut gratuit!
Ce qui me frappa le

plus dans tout ce que j'entendis, ce fut l'insistance avec laquelle l'on parlait
du salut par grâce, que tout le crédit du salut de l'homme était donné, non à
l'homme sauvé, mais au Seigneur Jésus, l'unique Sauveur; que l'homme ne pouvait
se glorifier de rien, que ses oeuvres n'étaient qu'un vêtement souillé, que la
vie éternelle ne pouvait être reçue dans un coeur que comme un don gratuit, que
ce n'était pas une récompense en échange de mérites acquis, mais un don non
mérité, donné par Dieu à quiconque se repent de ses péchés et reçoit dans sa vie
Jésus comme son Sauveur personnel.

Du
nouveau pour moi!

Tout

cela était du nouveau pour moi! Tout cela était contraire à ce que ma théologie
m'avait enseigné: que le ciel et la vie éternelle ne pouvaient se gagner qu'à
coups de mérites, de fidélités, de charités et de sacrifices... ce que j'avais
d'ailleurs essayé de faire durant tant d'années! Et, comme résultat de mes
efforts? je me disais: « Je ne suis pas plus avancé qu'avant! Si je commets un
péché mortel, je vais en enfer si je meurs dans cet état! » Ma théologie m'a
enseigné le salut par les oeuvres et les sacrifices. Je découvre dans la Bible
un salut gratuit. Ma théologie ne me donne pas l'assurance du salut; la Bible
m'offre cette assurance! je me vois confus. Peut-être devrais-je arrêter
d'écouter ces émissions évangéliques!

Cette lutte en moi était en train de prendre d'alarmantes
proportions. Je souffrais dans mon corps et dans mon coeur: maux de tête,
insomnies, crainte de l'enfer... Je n'avais plus envie de dire la messe, ni
d'entendre des confessions. Mon âme avait davantage besoin de pardon et de
consolation que toutes les autres âmes au contact desquelles je venais. Et
j'évitai tout le monde!

Mais Dieu continuait à me parier dans la solitude de mon coeur
angoissé! Tant de questions surgissaient à mon esprit! Tant d'inquiétudes
bouillonnaient dans mon coeur! La Parole de Dieu vint à mon secours, répandant
un baume rafraîchissant sur les chaleurs que je ressentais. « Car Dieu a tant
aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne
périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle » (Jean 3.16). - « Car tous ont
péché et sont privés de la gloire de Dieu; et ils sont gratuitement justifiés
par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ » (Rom.
3.23-24). - « Car le salaire du péché, c'est la mort; mais le don gratuit de
Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus- Christ notre Seigneur » (Rom. 6.23). Et
beaucoup d'autres textes me vinrent à l'esprit, textes que je connaissais
maintenant grâce au fait de les avoir écoutés souvent sur les ondes par HCJB.

Il me vint à l'esprit de tout raconter à mes supérieurs. Celui
qui était dans mon couvent était un homme très sage et un vrai papa pour chacun;
il avait déjà remarqué mon attitude. J'avais changé; quelque chose n'allait pas.
Je lui dis pourquoi. Il me laissa parler. Avant de terminer ma confession, je
lui dis: « J'aimerais pouvoir, non seulement lire et étudier la Bible, mais
aussi essayer d'y adapter ma vie, de vivre selon ce qui y est écrit, sans
d'autres impositions des hommes! » La réponse fut très vague. Il ne voulut pas
m'offenser. Il me conseilla de continuer à lire la Bible, mais que je devais
maintenir ma fidélité aux enseignements de notre « mère, la sainte Église », à
laquelle on doit se soumettre même dans les choses qu'on ne comprend pas!
J'écoutai mon supérieur avec tout le respect que je lui devais. Lui-même n'était
pas sûr de son salut. Mais, dans mon coeur, j'avais perdu la foi dans mon
église, parce qu'elle n'enseignait pas l'assurance du salut. Une fissure s'était
faite dans mon coeur qui allait s'agrandir et tout casser plus vite que je ne
croyais.

Sermon qui brise le
coeur

La lumière se fit dans mon coeur au moment où moi je ne m'en
attendais le moins. C'était mon tour de prêcher dans la paroisse. Le samedi
antérieur j'avais, comme de coutume, écouté le programme de Billy Graham à la
radio HCJB (L'Heure de la Décision). C'était le programme qui m'avait beaucoup
aidé à préparer mes sermons des dimanches antérieurs. Cette fois-ci, j'avais
choisi comme thème de ma prédication: « L'HYPOCRISIE RELIGIEUSE » en me
prévalant du passage suivant des Écritures:« Ceux qui me disent: Seigneur!
Seigneur! N’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui
fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce
jour-là: Seigneur, Seigneur, n'avons-nous pas prophétisé en ton nom?
N’avons-nous pas chassé des démons par ton nom? et n'avons-nous pas fait
beaucoup de miracles par ton nom? Alors je leur dirai ouvertement: je ne vous ai
jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l'iniquité » (Matthieu
7.21-23).

Je connaissais mes paroissiens. Je voulais attirer leur
attention sur la vaine gloire que manifestaient certaines personnes devant tout
ce qu'elles faisaient de bon, oubliant que bien souvent ces bonnes oeuvres ne
font que camoufler un coeur pourri. Et, à mesure que je parlais, je sentais que
la Parole de Dieu me revenait à moi, comme une balle de ping-pong qui vous
revole dans la figure. Il est curieux de voir comment l'esprit humain peut, en
quelques secondes, établir toute une charpente de pensées, qui nécessiteraient
peut-être des heures pour les mettre en mots. C'est ainsi que, pendant que je
faisais mon sermon, quelqu'un me parlait dans mon coeur et me faisait un sermon
exactement adapté à mes besoins personnels. Je pensais que, parce que j'étais un
religieux et un prêtre, j'étais meilleur que tous ceux qui m'écoutaient. Et
pourtant, à moi aussi, cette parole résonnerait un jour à mes oreilles: « Je ne
t'ai jamais connu, retire-toi de moi! » Et j'entendais mes propres arguments
devant cette menace et cette condamnation: « Comment est-ce possible, mon Dieu,
que tu ne me connaîtras pas? Ne suis-je pas ton prêtre? Ne suis-je pas
religieux? Regarde tous les sacrifices que j'ai faits jusqu'à date: études
pendant des années; séparation de mes parents, de mon pays; voeux de pauvreté,
de chasteté et d'obéissance te consacrant toutes mes richesses, tout mon corps
et même ma volonté, afin de mieux te servir? Et tu vas me dire que tu ne m'as
jamais connu? Considère de plus toutes les souffrances que j'ai endurées durant
ma vie de missionnaire! Je n'ai pas toujours mangé à ma faim; j'ai pleuré avec
ceux qui pleuraient; j'ai baptisé des centaines de bébés... entendu des milliers
de confessions, consolé beaucoup d'âmes éplorées et découragées; j'ai souffert
le froid, la solitude, le mépris, l'ingratitude et les menaces... Je suis même
prêt à donner ma vie pour toi ... »

Malgré tous ces arguments que j'apportais devant Dieu, cette
même condamnation continuait à tinter à mes oreilles: « JE NE T'AI JAMAIS
CONNU! » je me trouvai à bout d'arguments et de force; je sentais que j'allais
éclater en sanglots, là, devant mes paroissiens. Et ... Je pleurai; mes larmes
m'empêchèrent de continuer mon sermon. J'étais tout simplement découragé devant
cette terrible frustration d'une vie manquée, en face de mes péchés et de la
condamnation de Dieu... tout cela fut trop fort. Le Célébrant continua de dire
sa messe; et moi, je sortis cherchant refuge dans mon bureau. Et là, la tête
penchée sur la table, j'attendis que le calme me revint. Où me réfugier
maintenant? Peut-être ma théologie me sauvera-t-elle si je reviens à elle et en
suis fidèlement tous les dogmes et tous les préceptes? Mais cette même théologie
à laquelle je voulais m'accrocher de nouveau, commençait déjà à souffrir la
débandade, les changements, la destruction! Je me tournai vers mes amis. Ils
étaient dans la même situation que moi: incertains! Me confier en moi-même? Je
n'y comptais plus. À me voir, je n'étais plus qu'une loque vivante; je n'en
pouvais plus, étant totalement épuisé, déprimé, découragé!

Jésus, à la porte du
coeur

C'est ce moment-là que Dieu espérait pour me présenter Sa
grâce. Quand l'homme est rendu au bout de lui-même, ça donne à Dieu l'occasion
de se manifester à lui. « Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le
moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est
point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2.8-9).

C'est par cette première parole que Dieu me présenta son salut.
Et c'est par elle que j'ai compris mon erreur et le pourquoi du rejet de Dieu.
Avec raison, Il ne me connaissait pas! Je voulais me sauver par mes oeuvres!
Dieu voulait, Lui, me sauver par grâce! Quelqu'Un d'autre s'était déjà occupé de
mes péchés et du châtiment qui y était attaché: Le Seigneur Jésus-Christ! Il est
mort sur la croix pour cela. C'est pour les péchés de quelqu'un d'autre qu'Il
est mort, car Lui, Il n'a jamais péché! C'est pour les péchés de qui, alors? Ne
serait-ce pas pour les miens? - Oui, c'était pour les miens. Je me souvins des
paroles du Seigneur: « Venez à Moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et
je vous donnerai du repos » (Matthieu 11.28). Je compris que je devais aller à
Jésus, si je voulais avoir l'assurance de mon salut et le repos de mon âme!
Cette parole du Seigneur qui m'était venue à la mémoire me semblait si claire
que c'était comme si le Seigneur était là à mes côtés, en chair et en os! J'eus
alors l'intention de lui demander: « Mais où es-tu Seigneur? » - Avant même que
ce cri d'impatience s'élève de mes lèvres, une autre parole du Seigneur me
revint à l'esprit: « Voici, je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu'un
entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et
lui avec moi » (Apocalypse 3.20).

Je
lui ouvris la porte!

Maintenant, je savais où était le Seigneur
Jésus. Il était moins loin que je ne le croyais. Et je m'empressai de L'inviter
à entrer dans mon coeur, dans ma vie, et cela sans prendre le temps d'aller
demander la permission à un autre homme. Je Lui dis: « Entre! Seigneur Jésus,
entre dans mon coeur! Sois-en le Chef, le Maître, ô Sauveur bien-aimé! » - À
partir de ce moment-là, je savais que j'étais libéré de ce châtiment qui m'avait
menacé durant si longtemps. J'étais sauvé, pardonné; j'avais la vie éternelle.
J'en avais l'assurance, parce que Dieu l'avait dit dans Sa Parole: « Mais à tous
ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de
devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la
chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu » (Jean 1.12-13).

J'étais donc devenu un enfant de Dieu; et Dieu, mon Père,
commença son oeuvre en moi. Je compris alors cette Parole que j'avais entendue
si souvent et méditée: « Celui qui n'a point connu le péché, il l'a fait devenir
péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu » (2 Corinthiens
5.21). Ainsi que cette autre Parole du Seigneur: « Le châtiment qui nous donne
la paix est tombé sur Lui » (Ésaïe 53.5).

Costume
étouffant

Que se passa-t-il dans la suite? Je continuai mon
ministère sacerdotal du mieux que je pouvais. Mais, peu à peu, je sentais que
j'étais comme un étranger dans cet état. Je sentis que cette grâce qui m'avait
sauvé, qui avait fait de moi un enfant de Dieu, allait entrer en conflit avec
les oeuvres de l'état dans lequel j'essayais de vivre. J'étais heureux parce que
j'avais l'assurance de mon salut; mais j'étouffais dans un cadre qui essayait de
me pousser à faire des oeuvres pour mériter mon salut. Le salut, je l'avais!
Donc, toutes ces oeuvres ont été mises de côté les unes après les autres. Même
ma prédication changea d'orientation et de présentation. Tout ce qui
m'intéressait, c'est ce que Jésus avait fait et ce qu'il était - de sorte que je
délaissai les thèmes préparés d'avance par l'organisation liturgique du diocèse,
pour consacrer tous mes efforts sur la Personne et l'oeuvre de mon Sauveur
bien-aimé, le présentant comme tel aux paroissiens abasourdis, ahuris, mais bien
souvent aussi édifiés.

Quoique je me sentais à l'aise envers Dieu, en ce qui concerne
le salut parfait opéré pour moi par son Fils, cependant je ne me sentais pas à
l'aise envers moi-même ni envers les gens qui m'entouraient. Je portais un
costume qui montrait que je suivais une religion basée sur les oeuvres pour être
sauvé; tandis que dans mon coeur, je savais que Dieu m'avait pardonné sur la
base de ce que son Fils avait fait une fois pour toutes sur la Croix du
Calvaire. Un sentiment d'hypocrisie s'empara de moi, produisant une situation
qui allait devenir intenable, insupportable. C'est alors que je demandai à mes
supérieurs d'accepter ma démission des fonctions que j'exerçais; Sans trop
savoir pourquoi, je ne pouvais plus prêcher les choses religieuses qui
contredisaient la bonne Parole de Dieu. Et mes supérieurs acceptèrent ma
démission, sans trop comprendre pourquoi je voulais partir. lis m'avaient en
effet choyé de bien des manières; rien ne me manquait, selon eux. C'est vrai,
rien ne manquait en ce qui concernait le vêtement, le manger, le logement, la
santé... Mais maintenant que j'avais l'assurance de mon salut, le Seigneur Jésus
était devenu mon Maître. Je n'avais plus rien à faire pour me mériter ce salut
gagné pour moi par Christ à un si grand prix. Quand un criminel vient au
Seigneur en se confiant en Lui pour son salut, il ne fait plus les choses
criminelles qu'il faisait; quand un drogué vient au Seigneur, il ne se drogue
plus; quand un adultère vient au Seigneur, il ne commet plus de péché
d'adultère. Cela signifie que le salut que quelqu'un expérimente change sa vie.
Quant à moi, je n'avais pas commis de grands crimes, je ne m'adonnais pas à la
drogue ni à d'autres péchés qui m'auraient classé parmi les pécheurs. De quoi
allais-je donc me séparer pour prouver ma sincérité devant un Dieu qui m'avait
tant aimé jusqu'à donner Son Fils pour faire l'expiation de mes péchés? C'est
dans cette situation un peu confuse que je me tournai de nouveau vers le
Seigneur, Lui demandant de venir à mon secours, en me montrant le chemin à
suivre, la décision à prendre, Lui disant que j'étais prêt même à me départir de
ce costume qui semblait m'étouffer. Et le Seigneur, qui ne fait jamais les
choses à moitié, répondit à mes prières.

Rencontres avec d'autres chrétiens
Je
revins au Canada en 1965 pour une longue période de repos. Bien vite, j'ai reçu
la visite d'autres chrétiens évangéliques. Comment ont-ils appris mon intérêt
pour la Parole de Dieu? Mon nom leur avait été donné par le personnel du poste
de Radio HCJB avec qui j'avais été en correspondance dans le passé. Mais, même
si je trouvais leurs conversations très édifiantes, je ne me suis pas donné à
eux totalement. Je ne voulais pas tomber dans un autre système théologique,
ayant été étouffé durant des années par le système dans lequel j'étais né,
j'avais grandi et vécu durant presque 40 ans.

Je priais pourtant le Seigneur de me faire trouver des frères,
des soeurs, avec lesquels je pourrais me réunir, afin de ne plus me sentir si
seul... Je connaissais l'expérience des premiers Chrétiens, selon le rapport que
nous en avons dans le Livre des Actes des Apôtres, où il est écrit: « Ils
persévéraient dans l'enseignement des Apôtres, dans la communion fraternelle,
dans la fraction du pain, et dans les prières » (Actes 2.42). Et je me suis
demandé: « Est-ce que les chrétiens se réunissent encore aujourd'hui pour se
souvenir du Seigneur, en attendant son retour? » Dieu, qui a pourvu pour le
salut de mon âme, pourvoira aussi pour me faire découvrir la présence de Ses
enfants.

Rencontre inoubliable
Mes supérieurs

de Montréal m'appelèrent un jour pour m'offrir de remplacer un professeur de
théologie au Collège Secondaire de Rouyn, en Abitibi. J'hésitai avant
d'accepter. Principalement parce que je n'avais jamais aimé ce pays, l'Abitibi,
dont Rouyn était la capitale. Et pourtant j'acceptai, puisque ce n'était que
pour quelques mois.

L'enseignement que je devais donner portait sur « L'Église ».
L'on me facilita tous les livres nécessaires pour préparer mes cours. Je
commençai mes préparatifs en ne me servant que de ma Bible, bien entendu!
J'avoue que j'avais moi-même de la misère à comprendre ce que j'enseignais: ça
contrastait avec ce que j'avais appris au Grand Séminaire concernant cette
Église hiérarchique de laquelle je faisais encore partie, du moins
extérieurement par le costume. Mais j'aimais étudier ce sujet. Pour illustrer
mon enseignement, j'employais un petit appareil d'enregistrement, en faisant
écouter à mes élèves, certains interviews que je faisais dans la rue ou
n'importe où.

Un jour, j'appris par le journal local qu'une émission
télévisée allait être présentée ayant pour sujet: « L'Église ». Je
l'enregistrai, afin de montrer aux élèves que ce que j'enseignais était enseigné
par d'autres que moi. Les explications données par cet Évangéliste étaient si
claires, et ressemblaient tellement à ce que j'essayais d'expliquer dans mes
cours, que j'eus l'idée de contacter cet Évangéliste, lui envoyant un mot de
remerciements et l'invitant à venir me rencontrer. Il vint me voir. Je reconnus
en lui quelqu'un qui connaissait le Seigneur Jésus aussi comme son Sauveur
personnel.

Après plusieurs visites qu'il fit à mon couvent, il m'invita un
jour chez lui pour y passer quelques heures pendant la journée de dimanche.
C'est à cette occasion-là que j'assistai pour la première fois au « REPAS DU
SEIGNEUR ». J'avais lu déjà dans ma Bible concernant l'habitude qu'avaient les
premiers Chrétiens de participer au Repas du Seigneur; et je voulais savoir si
ça se pratiquait encore aujourd'hui. Et en assistant à cette réunion pour la
première fois, je reconnus là encore ce qui était écrit dans la Première Épître
de Paul aux Corinthiens qui dit: « Car toutes les fois que vous mangez ce pain
et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur jusqu'à ce
qu'Il vienne » (11.26).

Dieu avait répondu à mes prières: Il m'a conduit à des frères
et soeurs dans le Seigneur qui se réunissent au Nom du Seigneur pour se souvenir
de Lui jusqu'à ce qu'Il vienne!

La grande
décision

Peu de temps après, j'écrivais à mes Supérieurs à
Montréal, leur annonçant la nouvelle que j'avais trouvé ma « famille », et leur
demandant de bien vouloir m'obtenir la dispense de mes voeux, de ne plus me
considérer comme membre de leur église, que ma vie, dorénavant, le Seigneur
allait s'en charger!

Et c'est ainsi que le Seigneur m'a libéré, non seulement de mes
péchés et de la condamnation qui y était attachée, mais aussi de tout système
d'homme qui écrase et étouffe.

Une grave question se
pose
Quand j'ai été sauvé, je me suis demandé si j'allais continuer dans

la religion dans laquelle j'avais grandi. D'ailleurs, plusieurs m'ont souvent
posé cette question: « Pourquoi n'avez-vous pas continué à pratiquer la religion
Catholique après avoir été sauvé? » Chacun devrait chercher dans la Parole de
Dieu la réponse de Dieu à cette grave question. C'est d'ailleurs ce que j'ai
fait. Et, en décrivant mon exercice spirituel devant cette question, et la
manière dont le Seigneur m'a dirigé, peut-être d'autres personnes seraient-elles
aidées à résoudre aussi leurs problèmes!

Double réponse de
Dieu

Il y a deux textes qui se sont présentés à mon esprit dès le
début, qui allaient donner une nouvelle orientation à ma vie. Le premier: « Ne
vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y
a-t-il entre la justice et l'iniquité? ou qu'y a-t-il de commun entre la lumière
et les ténèbres? Quel rapport y a-t-il entre Christ et Bélial? ou quelle part a
le fidèle avec l'infidèle? Quel rapport y a-t- il entre le temple de Dieu et les
idoles? Car nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l'a dit:
J'habiterai et je marcherai au milieu d'eux: Je serai leur Dieu, et ils seront
mon peuple. C'est pourquoi, sortez du milieu d'eux, et séparez-vous, dit le
Seigneur; ne touchez pas à ce qui est impur, et je vous accueillerai. Je serai
pour vous un Père, et vous serez pour moi des fils et des filles, dit le
Seigneur Tout-Puissant! » (2 Corinthiens 6.14-18).

Ici, le Seigneur me demande de sortir d'un système qui Lui
déplaît. Je me demandais bien de quel système il était question. On m'avait
toujours enseigné que ma religion était la meilleure! Et, qu'« en-dehors de
l'Église, point de salut! » Peut-être ne voulait-il pas viser ma religion après
tout!

Le second texte qui se présenta à mon esprit est le suivant:
« Et j'entendis du ciel une autre voix qui disait: Sortez du milieu d'elle, mon
peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n'ayez
point de part à ses fléaux. Car ses péchés se sont accumulés jusqu'au ciel, et
Dieu s'est souvenu de ses iniquités! » (Apocalypse 18.4-5).

Ici, Dieu me décrit le système dont Il veut que je me sépare,
comme étant un système qui est encore dans ses péchés et qui continue à pécher
contre Dieu, comme en Lui lançant des flèches! Mais, quel était le système dont
il est question? Est-ce possible que j'en fasse partie sans le savoir? C'est
alors que j'ai passé en revue toute ma vie, vérifiant par les Écritures tout ce
que je faisais et ce que j'étais, tout comme on le lit dans le livre des Actes,
concernant les Chrétiens de Bérée (Actes 17.11), de qui il est dit: « Ces Juifs
avaient des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique; ils reçurent la
Parole avec beaucoup d'empressement, et ILS EXAMINAIENT CHAQUE JOUR LES
ÉCRITURES, pour savoir si ce qu'on leur disait était exact ». Je me suis donc
mis à étudier les Écritures, pour savoir si ce qu'on m'avait enseigné et ce que
je faisais étaient conformes à la Parole de Dieu. Et, le résultat de mon examen?
- en voici le résumé dans les quelques lignes qui suivent.

Assurance du salut
D'abord ce fut la

question de l'assurance de mon salut! Mon Église m'avait enseigné que personne
ne pouvait être sûr d'aller au ciel avant de mourir. Et même elle menaçait
d'excommunication quiconque oserait penser le contraire. Mais nous lisons dans
la Parole de Dieu ceci: « Je vous écris ces choses, afin que vous sachiez que
vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu » (Jean
5.13). Dieu dit à quiconque croit en son Fils pour son salut: Oui! sache que tu
as la vie éternelle! C'est ce que j'ai fait! je me suis repenti et j'ai mis ma
foi pour mon salut dans la Personne de l'Oeuvre du Seigneur Jésus. Donc, je sais
que je suis sauvé! Les hommes, avec leurs théologies, disent: « Non! Tu ne peux
pas être sûr! Personne ne peut être sûr! » Qui a raison? - Dieu naturellement!
C'est juste pour que nous ayons l'assurance d'être sauvés que Dieu a dit ces
choses dans Sa Parole.

Le Pardon des
péchés

Un autre point qui m'a paru être en désaccord avec la
Parole de Dieu, c'est le PARDON DES PÉCHÉS. Le grand problème que l'homme veut
résoudre est bien celui de savoir comment ses péchés peuvent être pardonnés et
que SEUL le Seigneur Jésus peut les pardonner!

En ce qui me concerne, j'avais fait tout ce qui était en mon
pouvoir pour obtenir cette sécurité et cette paix en me soumettant à tout ce que
mon Église m'avait enseigné. Chaque semaine, après avoir fait mon examen de
conscience, je me confessais à un autre prêtre, et, après avoir reçu
l'absolution, j'accomplissais la pénitence qui m'avait été imposée, en y
ajoutant même d'autres prières de mon cru, souvent en élevant mes bras en forme
de croix. Et, malgré tout cela, j'étais toujours dans un état de tourment
intérieur essayant de découvrir quelle sorte de péchés j'aurais pu avoir cachés
dans le fond de mon coeur et que j'aurais oublié de confesser. Quel tourment! je
n'ai jamais été sûr que mes péchés étaient vraiment pardonnés.

Quand j'eus rencontré Christ, j'ai trouvé la paix, la vraie,
celle dont parle la Bible: « Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix
avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ » (Romains 5.1). Et, « Tous les
prophètes rendent de lui le témoignage que quiconque croit en lui reçoit par son
nom le pardon des péchés » (Actes 10.43).

Ces paroles sont de Dieu même, parlant par la bouche ou la
plume de Pierre et de Paul, de cet Apôtre Pierre en particulier, à qui le
Seigneur Jésus avait dit: « Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur
seront pardonnés; et ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus »
(Jean 20.23).

Ce n'est pas vers sa propre personne que Pierre demande aux
gens de venir pour qu'ils confessent leurs péchés. Comment se fait-il que l'on
m'ait enseigné que confesser nos péchés à un autre homme avait été ordonné par
le Seigneur? Le Seigneur Jésus a demandé à ses Apôtres et à tous Ses disciples
de prêcher l'Évangile qui donnerait aux gens l'opportunité de savoir que leurs
péchés pouvaient être pardonnés: « Je vous rappelle, frères, l'Évangile que je
vous ai annoncé, que vous avez reçu, dans lequel vous avez persévéré, et par
lequel vous êtes sauvés, si vous le retenez dans les termes où je vous l'ai
annoncé; autrement, vous auriez cru en vain. Je vous ai enseigné avant tout,
comme je l'avais aussi reçu, que Christ est mort pour nos péchés, selon les
Ecritures; qu'il a été enseveli, et qu'il est ressuscité le troisième jour,
selon les Écritures ... » (1 Corinthiens 15.1-4).

C'est donc vrai que par l'Évangile, nous en venons à connaître
Christ, et que nos péchés sont pardonnés par Lui pour quiconque met sa foi en
Lui pour son salut. Je me suis confié à Lui pour mon salut. Donc, mes péchés
sont pardonnés! Parfois, il y a des doutes qui surviennent. Mais, je me dis:
« Le Seigneur l'a dit et Il a raison! C'est Lui qui me donne l'assurance; cela
me suffit! » J'ai alors la paix dans mon coeur.

Expérience de Corneille
C'est sans
doute cela qu'a compris Corneille. Dont parle le Livre des Actes: « Cet homme
était pieux et craignait Dieu, avec toute sa maison; il faisait beaucoup
d'aumônes au peuple, et priait Dieu continuellement » (10.2). Un ange lui
apparut tout à coup et lui ordonna de faire venir l'Apôtre Pierre qui lui
parlerait du Seigneur et lui dirait des paroles par lesquelles il serait sauvé,
lui et toute sa maison (11.4).

En d'autres termes, il fallait qu'il entende les paroles de
l'Évangile s'il voulait être sauvé. Si Corneille reçoit cet Évangile qui sauve,
alors ses péchés seront pardonnés. Quel soulagement! Savoir que le pardon des
péchés s'obtient, non par une série interminable de prières, de sacrifices et de
pratiques religieuses... mais plutôt en mettant sa foi dans la Personne et
l'Oeuvre du Seigneur Jésus! « Sachez donc, frères, que c'est par lui que le
pardon des péchés vous est annoncé et que quiconque croit est justifié par lui
de toutes les choses dont vous ne pouviez être justifiés par la loi de Moïse »!
(Actes 13.38-39).

S'il y a des gens qui enseignent une autre doctrine, imposant
la confession des péchés à d'autres hommes qui sont également des pécheurs, ces
gens-là tombent dans la catégorie des faux docteurs et commettent un grand péché
contre Dieu. J'étais un de ces gens-là! Par conséquent, j'ai arrêté d'entendre
les confessions des autres et aussi de confesser mes propres péchés à d'autres
personnes.

Gratuité du
salut

Selon la Bible, le salut est totalement gratuit. J'avais été
obligé de faire tant de choses, tant de cérémonies et de prières pour m'assurer
une bonne place dans le ciel! Et cependant, je n'étais jamais certain de pouvoir
me présenter devant Dieu; et cela, en dépit de ma fidélité à accomplir mes
obligations comme prêtre et religieux. J'avais lu dans la Bible plusieurs fois
ce passage, sans que je me pose des questions: « Car c'est par la grâce que vous
êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don
de Dieu. Ce n'est point par les oeuvres afin que personne ne se glorifie »
(Éphésiens 2.8-9). Mais c'est comme si mon intelligence aurait été enténébrée.
Une fois que j'eus été sauvé, et alors que je continuais à faire mon travail de
prêtre, une voix intérieure me demandait: « Pourquoi récites-tu ce rosaire? Ne
sais-tu pas que le salut est une grâce de Dieu, un don, un cadeau de Dieu? »
Alors, en obéissance à la Parole de Dieu, j'arrêtai de faire des choses que
j'avais l'habitude de faire dans le but de me gagner mon salut et une meilleure
place dans le ciel. Quand je les faisais c'était comme si je méprisais le
Seigneur Jésus, c'était comme s'Il n'avait pas assez fait pour moi, ou bien
comme s'Il ne l'aurait pas fait avec assez de perfection! Pourtant ne s'était-il
pas écrié: « Tout est accompli! »? (Jean 19.30).

C'est pourquoi comme l'a exprimé l'APÔTRE Paul: « oubliant ce
qui est en arrière, et me portant vers ce qui est en avant ... » (Philippiens
3.13-14), c'est alors que je commençai à apprécier vraiment la Personne du
Seigneur Jésus, appréciation qui est allée sans cesse en grandissant depuis
lors, à mesure que je délaissais ces pratiques du passé. « Le don gratuit de
Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6.23).

Sur la base de la gratuité du salut, je compris en même temps
que les oeuvres méritoires: indulgences, prières répétées, neuvaines,
pélerinages, oeuvres de charité... tout cela devait être abandonné, mis de côté,
puisqu'elles ne pouvaient pas non plus me « GAGNER » le salut de Dieu ni son
ciel. Dieu avait dit: « Nous sommes tous comme des impurs, et toute notre
justice est comme un vêtement souillé » (Ésaïe 64.5). Je compris en même temps
que, si bien le salut de Dieu ne peut pas s'acheter, cependant il y a des
oeuvres qui suivent le salut, qui sont des résultantes du salut: « Car nous
sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes oeuvres, que
Dieu a préparées d'avance, afin que nous les pratiquions » (Éphésiens 2.10).
Nous ne sommes donc pas sauvés par des bonnes oeuvres; mais, une fois que nous
sommes sauvés, nous devons faire les oeuvres que Dieu veut que nous pratiquions.


La célébration de la
messe
Une des cérémonies que j'avais l'habitude de faire, et pour

laquelle d'ailleurs j'avais été ordonné prêtre, c'était la « sainte messe ». On
m'avait enseigné que la messe était: « le renouvellement du sacrifice du
Calvaire, fait d'une manière non sanglante, pour le pardon des péchés des
vivants et des morts ».

J'avais voulu justement devenir prêtre dans l'Église de Rome
pour pouvoir célébrer la « sainte messe » et ainsi « pardonner les péchés ».
Mais en lisant la Bible, je me rendis vite compte que cette définition donnée à
la messe était en contradiction avec la Parole de Dieu dans toutes ses parties.


Une fois pour toutes
En
lisant l'Epître aux Hébreux et en méditant sur le caractère « non
transmissible » du Sacerdoce de Christ, je fus frappé par l'emploi fréquent de
l'expression: « Une fois pour toutes ». Il est écrit: « Il nous convenait en
effet, d'avoir un souverain sacrificateur comme lui, saint, innocent, sans
tache, séparé des pécheurs, et plus élevé que les cieux, qui n'a pas besoin,
comme les souverains sacrificateurs, d'offrir chaque jour des sacrifices,
d'abord pour ses propres péchés, ensuite pour ceux du peuple, car ceci il l'a
fait UNE FOIS POUR TOUTES en s'offrant lui-même (7.26-27). Le Seigneur fait une
comparaison entre Lui-même et les prêtres de l'Ancien Testament en disant:
« Mais Christ est venu comme souverain sacrificateur des biens à venir; il a
traversé le tabernacle plus grand et plus parfait, qui n'est pas construit de
main d'homme, c'est-à-dire qui n'est pas de cette création; et il est entré UNE
FOIS POUR TOUTES dans le lieu très saint ... » (9.11-12). Et un peu plus loin:
« ce n'est pas pour s'offrir lui-même plusieurs fois... mais, maintenant, à la
fin des siècles, il a paru « UNE SEULE FOIS » pour effacer le péché par son
sacrifice... Il s'est offert « UNE SEULE FOIS » pour porter les péchés de
beaucoup d'hommes ... » (9.25-28). Et, enfin, dans le chapitre 10 il est dit:
« Nous sommes sanctifiés par l'offrande du corps de Jésus-Christ « UNE FOIS POUR
TOUTES »... après avoir offert UN SEUL SACRIFICE pour les péchés, s'est assis
POUR TOUJOURS à la droite de Dieu » (10.10-14).

Tout ceci signifie que le sacrifice du Seigneur Jésus-Christ ne
peut être renouvelé ni répété, parce que Lui, Il l'a fait à la perfection et que
nos péchés furent effacés complètement. Mais l'homme insiste: « Nous devons
renouveler le sacrifice du Calvaire! » Dieu dit: « Non! Mon Fils l'a fait UNE
FOIS POUR TOUTES! » Qui a raison? - Dieu naturellement! Et l'homme commet un
grave péché contre Dieu en voulant renouveler ou répéter ce qui a été fait par
Dieu parfaitement et UNE FOIS POUR TOUTES!

Souvenir du
Seigneur

Je sais par expérience que ce « renouvellement » apporte
beaucoup d'argent entre les mains de ceux qui célèbrent la messe. Mais le
Seigneur Jésus n'a-t-Il pas dit: « Faites ceci en mémoire de moi »? Cela est
vrai. Et c'est justement cela qu'ont commencé à faire les premiers Chrétiens,
aussitôt qu'ils eurent pu se réunir. « Le premier jour de la semaine, nous
étions réunis pour rompre le pain ... » (Actes 20.7). Voilà! C'était le « REPAS
DU SEIGNEUR » qu'ils faisaient, pour se souvenir du Seigneur Jésus. « Car toutes
les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la
mort du Seigneur jusqu'à ce qu'il vienne » (1 Corinthiens 11.26). Aujourd'hui
encore, les sauvés qui ont témoigné de leur foi en Jésus-Christ dans les eaux du
Baptême se réunissent chaque dimanche pour se souvenir de leur Sauveur en
participant au « Repas du Seigneur ».

C'est justement durant un de ces « Repas du Seigneur », auquel
j'avais été invité un jour, que j'ai reconnu QUI étaient les véritables sauvés.
Et, avec quelle joie ils aimaient se réunir pour manifester leur gratitude
envers leur Sauveur, en L'adorant et Le remerciant! Ce « Repas du Seigneur »
était célébré, non pas pour que les péchés soient pardonnés, mais justement
parce que leurs péchés avaient été pardonnés à cause du Seigneur Jésus qui a
livré Son corps sur la Croix du Calvaire et qui a versé Son sang en expiation
pour les péchés. La question du pardon des péchés est réglée pour les sauvés.

Quelle différence avec la messe du système auquel j'avais
appartenu! La messe était célébrée POUR obtenir le pardon des péchés. Mais la
Bible dit: « Sans effusion de sang, il n'y a pas de pardon » (Hébreux 9.22). Or,
la messe est un sacrifice « non-sanglant », fait sans effusion de sang. Je
comprends pourquoi il n'y avait pas de pardon des péchés! Et même s'il aurait
été possible de célébrer des messes durant toute l'éternité, eh bien durant
toute l'éternité les péchés n'auraient pas été pardonnés et, par conséquent, ils
auraient été soumis au juste châtiment de Dieu pendant l'éternité!

On ne peut imaginer la gratitude de mon âme envers la Personne
de Mon Sauveur, pour Son oeuvre magnifique du salut opérée sur la Croix du
Calvaire UNE FOIS POUR TOUTES, une oeuvre si parfaite qui a permis au Père
Céleste de ne jamais plus se souvenir de mes péchés! (Hébreux 10.17).

Sacerdoce non
transmissible

Malgré la grande satisfaction que je ressentais
concernant le pardon de mes péchés, et l'appréciation que j'entretenais envers
la Personne du Seigneur, cependant je me sentais comme un « intrus » face à Lui.
Me sachant sauvé par Lui, j'ai continué durant un bout de temps à exercer mon
ministère sacerdotal, portant sur mon corps, devant les gens, le costume du
prêtre et le titre de prêtre. Pendant ce temps-là, une des paroles de la Bible
me harcelait profondément: « Mais Lui, parce qu'il demeure éternellement,
possède un sacerdoce qui n'est pas transmissible ... » (Hébreux 7.24-25). Dieu
était en train de me dire: « Il n'y a qu'un seul prêtre; et c'est Mon Fils! Et
Son sacerdoce ne peut pas être transféré ni transmis à personne d'autre! » Mais
encore là, l'homme avec sa théologie rétorque: « Il nous faut des prêtres, et on
va s'en faire! » Qui a raison? - Dieu évidemment!

Sacerdoce des
sauvés

Quand j'eus renoncé au sacerdoce humain, j'ai commencé à
comprendre le plan que Dieu avait à l'égard de tous les croyants. Il a voulu les
faire UNS AVEC CHRIST et EN CHRIST, intégrés à l'état sacerdotal de Son Fils
dans le Ciel. « Et vous-mêmes, comme des pierres vivantes, édifiez-vous pour
former une maison spirituelle, un saint sacerdoce, afin d'offrir des victimes
spirituelles agréables à Dieu par Jésus-Christ » (1 Pierre 2.5).

Cela signifie que tous les croyants, tous ceux qui sont sauvés
par la foi en Christ, qu'ils soient hommes ou femmes ou enfants... sont tous
membres de la famille sacerdotale du Seigneur Jésus-Christ!

De haut en bas
trompés!

On m'a fait l'objection suivante: « Comment est-ce
possible que tant de prêtres, d'évêques, que le Pape même, qui ont exercé une si
grande influence sur la société, qu'ils se soient tous trompés? »
Incompréhensible en effet! Toutes ces personnes ont accompli des choses
merveilleuses pour le bien-être des gens, partout dans le monde. Mais en ce qui
me concerne, j'étais convaincu que, tout en étant moi-même un prêtre dans cette
religion, selon la Bible, je n'étais pas même un enfant de Dieu; que si je suis
parvenu à me faire ordonné prêtre, ce sacerdoce me fut communiqué par une pure
ordination humaine; il ne venait pas de Dieu. L'on m'avait ordonné prêtre parce
que, antérieurement j'avais été baptisé. Si je n'avais pas été baptisé, on ne
m'aurait jamais ordonné prêtre. Le baptême dont on m'a baptisé étant petit bébé
a été, selon cette religion, mon entrée dans le christianisme. J'ai appris plus
tard que, par ce baptême, j'étais devenu un « enfant de Dieu ». Mais je sais
maintenant qu'on ne devient pas « enfant de Dieu » ni par une cérémonie
religieuse quelconque ni par aucune oeuvre qu'on pourrait faire. C'est plutôt
par la foi en Jésus-Christ qu'on devient un enfant de Dieu (Jean 1.12-13). Alors
si mon baptême ne faisait pas de moi un enfant de Dieu, à quoi m'avaient servi
les autres sacrements que j'avais reçus après ou que j'aurais pu recevoir plus
tard? Même si on m'avait consacré « Évêque » cela n'aurait donc pas servi à
grand'chose. Et si on m'avait couronné Pape?

Le baptême des
croyants

C'est le Seigneur Jésus qui a demandé à tous ceux qui
croiraient en Lui qu'ils témoignent de leur foi publiquement (Marc 16.16). Et ce
témoignage exigé par le Seigneur se fait par le baptême par immersion. Ce
baptême démontre devant tout le monde, d'une manière visible, ce qui s'est passé
d'une manière invisible dans l'âme de chacun quand Dieu a sauvé cette personne.
C'est une cérémonie qui décrit notre identification avec le Seigneur, dans Sa
mort, Son ensevelissement et Sa résurrection. Le baptême ne sauve personne! Il
ne fait que démontrer, d'une façon illustrative, ce qui s'est passé quand on a
été sauvé. L'homme dit: « Faut se faire baptiser pour recevoir la vie de Dieu ».
Dieu dit: « Non! le salut est un don gratuit donné à quiconque se repent et
croit en Mon Fils! » Qui a raison? - Dieu naturellement!

Ce rocher était
Christ

On m'a accusé d'avoir perdu la foi dans le Pape! Je m'y
attendais. La Parole de Dieu vint à mon secours. On m'avait enseigné que « le
Pape est le chef visible de l'Église, et que Christ en est le Chef Invisible! »
Pour me le prouver, on me cita les Paroles du Seigneur Jésus à ]'Apôtre Pierre:
« Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur ce roc je bâtirai mon Église,
et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle »
(Matthieu 16.16).

Mais je sais que « CE ROC » n'était pas Pierre, mais bien le
Seigneur Jésus Lui-même. C'est Lui qui est « LE ROCHER », le « ROC », la
« PIERRE ANGULAIRE » de l'édifice qu'Il allait construire. C'était d'ailleurs
symbolisé dans l'Ancien Testament par ce rocher d'où a coulé l'eau qui a
rassasié le peuple Hébreu dans le Désert:« Ils ont tous bu le même breuvage
spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et CE ROCHER
ÉTAIT CHRIST » (1 Corinthiens 10.4).

Ce fut très clair pour moi. C'est pourquoi, quand j'eus quitté
l'église dont je faisais partie, j'ai eu la liberté de donner à mes amis la
réponse suivante: « J'ai perdu la foi dans le Pape; ou plutôt, cette foi que
j'avais déposée sur le Pape, je la retirai de lui pour la déposer sur le vrai
Chef de l'Église, la vrai Tête, l'unique Tête: Christ! »

Depuis lors, je demande à Dieu que beaucoup de gens ouvrent
aussi les yeux, incluant le Pape, pour qu'ils en viennent à se repentir de leurs
péchés, comme je le fis un jour, et qu'ils mettent leur foi pour leur salut dans
la Personne et l'Oeuvre du Seigneur Jésus-Christ. C'est d'ailleurs ce que fit
l'Apôtre lui-même quand il a répondu au Seigneur: « Tu es le Christ, le Fils du
Dieu vivant! »

Ces paroles ne venaient pas de la tête de Pierre, comme le
Seigneur le lui fit remarquer (Matthieu 16-17). Elles venaient du Père. C'est ce
Saint-Esprit qui m'a poussé à mettre ma foi en Jésus-Christ pour mon salut.
N'importe qui, entendant la Bonne Nouvelle de l'Évangile, doit aussi confesser
Jésus de la même manière; il doit déclarer et reconnaître: « Tu es le Christ, le
Fils du Dieu Vivant! » C'est ça la déclaration de foi que le Seigneur s'attend à
entendre dire de la part de quiconque veut bien Le reconnaître comme Sauveur et
Seigneur. Je l'ai fait un jour. C'est à votre tour en ce moment!

Quelque soit votre position dans l'échelle hiérarchique de
votre église, vous devez répondre personnellement à cette même question du
Seigneur: « Qui pensez-vous que je suis? » La réponse à cette question
déterminera la position de votre âme devant Dieu. Si vous donnez la même réponse
que celle donnée par l'Apôtre Pierre, vous deviendrez alors, non pas « Pape »,
mais bien un « enfant de Dieu ». L'Apôtre Pierre était conscient qu'il n'était
pas devenu Pape. Il a écrit aux Chrétiens de son temps, (et cela vaut pour les
Chrétiens de tous les temps!): « Voici les exhortations que j'adresse aux
Anciens qui sont parmi vous, moi, ancien comme eux, témoin des souffrances de
Christ ... » (l Pierre 5.1).

Sainteté à
l'Éternel

De plus, jamais l'Apôtre Pierre n'a exigé qu'on
l'appelle: « Sa sainteté! » ni aucun autre titre. Quand j'étais encore dans le
clergé, on m'avait très souvent appelé: « Révérend Père! » Et, combien d'autres
titres l'on donnait à d'autres personnes selon les grades qu'elles avaient ou
les costumes qu'elles portaient!

En quittant le sacerdoce des hommes, je perdais naturellement
le droit de me faire appeler prêtre. C'était mieux ainsi! En effet, il est
écrit: « N'appelez personne sur la terre votre père; car un seul est votre Père
celui qui est dans les cieux. Ne vous faites pas appeler directeurs; car un seul
est votre Directeur, le Christ » (Matthieu 23.9-10). Les hommes, cependant, ont
continué à appeler leurs prêtres: « Révérend! », et d'autres:
« Révérendissime! », « Monseigneur! », etc. Et même ils ont poussé l'insolence
jusqu'à employer le titre: « Sa sainteté », ignorant le fait que ce dernier
titre ne peut être attribué qu'à Dieu seul (Exode 28.36). Quelle audace! Combien
de flèches contre Dieu!

Célibat des
prêtres

Plusieurs de mes amis et collègues ont pensé que le motif
qui m'a poussé à quitter l'Église a été celui de pouvoir me marier. Ils ont même
allégué que je camouflais ce désir intérieur derrière la façade de l'Évangile!
je laisse à Dieu le soin de s'occuper d'eux et de leur ouvrir les yeux. Quant à
moi, j'étais sauvé, devenu un enfant de Dieu par la foi en Jésus-Christ, et je
savais que mon Sauveur et Seigneur allait s'occuper de moi dans tous les détails
de ma nouvelle vie. Et il l'a fait merveilleusement! Trois années plus tard, Il
m'a fait rencontrer celle qui, depuis, est mon épouse, Jessie McGowan, une
chrétienne expérimentée dans les choses du Seigneur.'

Parlant de mariage, j'ai appris par la Parole de Dieu que le
mariage est un état voulu par Dieu pour tout le monde; personne ne peut mettre
d'empêchement à cette volonté de Dieu sans aller à l'encontre de Ses plans.
« Mais l'Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns
abandonneront la foi, pour s'attacher à des esprits séducteurs et à des
doctrines de démons, par l'hypocrisie de faux docteurs portant la marque de la
flétrissure dans leur propre conscience; ils prescrivent de ne pas se marier, et
de s'abstenir d'aliments que Dieu a créés pour qu'ils soient pris avec actions
de grâce par ceux qui sont fidèles et qui ont connu la vérité. Car tout ce que
Dieu a créé est bon, et rien ne doit être rejeté, pourvu qu'on le prenne avec
actions de grâce » (l Timothée 4.1-3).

Dieu dit: « Le mariage est bon pour tout le monde! » L'homme
rétorque: « Non! Le mariage n'est pas bon pour les prêtres, les religieuses et
les religieux! » Qui a raison? - Dieu évidemment!

Certains dogmes de
trop

Comme prêtre, je m'engageais à me soumettre au Pape et à
enseigner et prêcher les doctrines qui m'étaient imposées. Mais, une fois soumis
au contrôle de Christ et à Sa Parole, je découvris bien vite que la plus grande
partie des dogmes qu'on m'avait enseignés ne se trouvaient pas dans la Bible, en
particulier ceux concernant Marie, la mère de Jésus. On l'appelait: « La Mère de
Dieu », « L'Immaculée conception », « L'Assomption », « la Médiatrice de Toutes
Grâces », « La Reine du Monde », etc. Tous ces titres sont connexes les uns aux
autres, mais aucun ne se trouve dans la Bible!

Le point de départ de tous ces titres se trouve dans celui de
« Mère de Dieu ». Marie n'est pas la mère de Dieu! Dieu n'a pas de mère! Elle
est la mère de Jésus, oui, qui est le Fils de Dieu, qui a pris une nature
humaine dans le sein virginal de Marie. Les gens du monde de la théologie ont
voulu lui donner le nom de « Mère de Dieu », et pour légitimer ce titre, ils lui
ont trouvé celui « d'Immaculée Conception ». Car, ils se sont dits: « Il ne
convient pas que la Mère de Dieu soit née avec le péché dans l'âme! » Alors ils
ont inventé l'idée qu'elle aurait été « conçue sans péché dès le sein de sa
mère! »

La Bible parle de quelqu'Un qui a vraiment été conçu sans
péché, dès le sein de Sa mère: c'est le Seigneur Jésus! Il a été conçu sans
péché par l'opération du Saint-Esprit dans le sein de Marie: « L'ange lui
répondit: Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te
couvrira de Son ombre. C'est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera
appelé Fils de Dieu » (Luc 1.35).

Selon ces paroles de l'Ange, c'est le Seigneur Jésus qui est
« IMMACULÉ DANS SA CONCEPTION » et non Marie! Selon la Bible donc, Marie, tout
comme les autres personnes qui sont nées sur cette terre depuis le péché d'Adam,
tombe elle-même dans la catégorie des pécheurs (Romains 3.23); elle a eu besoin
d'un Sauveur, tout comme vous et moi. C'est bien ce qu'elle-même a compris quand
elle s'exclama: « Mon âme exalte le Seigneur, et mon esprit se réjouit en Dieu,
mon Sauveur! » (Luc 1.47). Si Marie a appelé Jésus « mon Sauveur », c'est
qu'elle avait besoin d'être sauvée, d'être bénéficiaire, elle aussi, de ce salut
offert gratuitement à quiconque se repent et croit.

Conclusion: Marie n'était pas immaculée dans sa conception. Et
si elle n'est pas immaculée dans sa conception, les autres titres qui lui sont
attribués ne valent pas non plus. Ces titres ne sont que des résultats de la
philosophie des hommes, contre laquelle le Saint-Esprit nous met en garde:
« Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie, et par
une vaine tromperie, s'appuyant sur la tradition des hommes, sur les principes
élémentaires du monde, et non sur Christ » (Colossiens 2.8).

Un seul
Médiateur

Un des titres attribués à Marie est celui de
« Médiatrice de Toutes Grâces ». Mais la Parole de Dieu nous présente le
Seigneur Jésus comme le seul médiateur: « Car il y a un seul Dieu et un seul
médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus- Christ homme » (I Timothée 2.5).

Faites tout ce qu'il vous
dira

J'aime bien Marie! Elle est la mère de mon Sauveur, le
Seigneur Jésus-Christ! De plus, c'est elle qui, en ce qui me concerne, m'a
présenté son Fils; elle m'a mis en contact avec le Sauveur de mon âme. Ce fut en
effet une parole sortie de sa bouche, lors des noces à Cana, qui m'a
personnellement permis de porter attention au Seigneur Jésus: « Faites tout ce
qu'Il vous dira »! (Jean 2.5). C'est ce que j'ai fait! je me suis mis à l'écoute
du Seigneur par la lecture de la Bible qui est la Parole du Seigneur. Le
résultat a été LE SALUT DE MON ÂME! » je suis sauvé!

La Bible ne change
pas

Durant les dernières années que j'ai vécues dans l'Église,
j'ai vu beaucoup de changements s'opérer: enseignements différents, pratiques
nouvelles... Maintenant que j'appartiens à l'Église du Seigneur, je regarde en
arrière et me réjouis d'avoir quitté un système humain qui est soumis à tant de
changements et qui crée tant de confusion. C'est le sort qui attend toute
organisation humaine. Tout ce qui est humain change!

Mais la Parole de Dieu ne change pas! « Le ciel et la terre
passeront, mais mes paroles ne passeront point » a dit le Seigneur (Matthieu
24.35). Se confier à cette Parole de Dieu donne une grande confiance, une forte
assurance et un grand repos d'esprit. Tandis que le fait de se confier dans la
parole des hommes, leurs doctrines... ne fait que laisser un arrière-goût
d'inquiétude, en plus de tomber sous la malédiction de Dieu (Jérémie 17.5).

Aveugle...Je
vois

On m'a demandé: « Comment se fait-il que tu aies accepté
toutes ces doctrines pendant des années, et que maintenant tu les rejettes
toutes? » Réponse: « J'étais aveugle; maintenant, je vois! » Le Seigneur Jésus
m'a ouvert les yeux du coeur pour que je sois sauvé, et les yeux de mon
intelligence pour que je comprenne ce qu'Il me laisse comprendre par Son Saint-
Esprit! Il est écrit: « Si notre Évangile est encore voilé, il est voilé pour
ceux qui périssent; pour les incrédules dont le dieu de ce siècle a aveuglé
l'intelligence, afin qu'ils ne voient pas briller la splendeur de l'Évangile de
la gloire de Christ, qui est l'image de Dieu » (2 Corinthiens 4.3-4).

J'ai ouvert ma Bible, et j'ai laissé Dieu regarder le fond de
mon coeur pour qu'Il me révèle à moi-même le mal qu'Il trouverait à l'intérieur.
Et le Saint-Esprit a fait tout le travail. Il m'a convaincu de péché, m'a poussé
à la repentance et m'a, jeté tel que j'étais dans les bras de mon Sauveur!
« L'Eternel est près de ceux qui ont le coeur brisé » (Psaume 34.18). Ce même
Saint-Esprit m'a montré que le Seigneur était mort pour moi sur la Croix, que là
« ce sont nos souffrances qu'Il a portées, c'est de nos douleurs qu'Il s'est
chargé... frappé de Dieu et humilié; mais il était blessé pour nos péchés, brisé
pour nos iniquités; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur Lui, et
c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. Nous étions tous errants
comme des brebis, chacun suivait sa propre voie; et l'Éternel a fait retomber
sur lui l'iniquité de nous tous » (Ésaïe 53.4-6).

Personne ne m'avait aimé
autant!

C'est par ces paroles que j'ai compris jusqu'à quel point
le Seigneur m'a aimé, jusqu'à donner sa vie pour moi (Jean 15.13 et Romains
5.8). Je ne pouvais plus résister à tant d'amour; je me suis repenti de mes
péchés, j'y ai renoncé; et j'invitai le Seigneur Jésus à entrer dans ma vie, Lui
en donnant tout le contrôle. Ne pourrais-tu pas faire la même chose?

Invitation
C'est ainsi que le plan de
salut que Dieu a pour le monde a été réalisé pour moi: « Celui qui n'a point
connu le péché, Dieu l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions
en Lui justice de Dieu » (2 Corinthiens 5.21).

Ce que je fais maintenant ?
Le

Seigneur Jésus a mis dans mon coeur le désir, la volonté d'aller dire à tous ce
que Dieu a fait pour moi. C'est l'ordre qu'Il a donné au démoniaque libéré: "
retourne dans ta maison, et raconte ce que Dieu t'a fait. Il s'en alla, et
publia par toute la ville ce que Jésus avait fait pour lui" (Luc 8.39). Ce fut
aussi le cri d'enthousiasme de la Samaritaine qui, "ayant laissé sa cruche, s'en
alla dans la ville, et dit aux gens: Venez voir un homme qui m'a dit tout ce que
j'ai fait; ne serait-ce pas le Christ?" (Jean 4:28-29).

C'est ce que je fais. Depuis que je suis né de nouveau par la
grâce de Dieu, nous passons, mon épouse et moi, tout notre temps à présenter
Christ au monde comme étant le Seul Sauveur qui sauve parfaitement "quiconque
s'approche de Dieu par Lui" (Hébreux 7.25). Dieu m'a même permis d'employer les
mêmes moyens de communication par lesquels je suis venu en contact avec Sa
Parole: la radio et la télévision.



11/03/2012
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